html

countdown christmas

princess-film

Min: :Sec

giovedì 27 ottobre 2011

Le FESF, une petite entreprise en cours d'installation

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) recrute : dans le secteur privé, public, tous les profils... "Et ils paient plutôt bien, confie-t-on à Bruxelles. Les salaires sont plus proches des standards du privé que du public." Près d'une vingtaine de personnes travaillent désormais au sein du Fonds, qui ne comptait qu'une quinzaine de salariés il y a encore quelques semaines. Des professionnels du secteur privé, bancaire notamment, et public, de la Banque européenne d'investissement (BEI), de la Banque centrale européenne (BCE).

Au départ, ils n'étaient que quatre, dont son directeur général, Klaus Regling. Un homme dont le profil (ancien directeur des affaires économiques et financières à la Commission européenne et ancien secrétaire d'Etat en Allemagne) était germano-compatible.
Installées au Luxembourg, les équipes du FESF n'occupent pour le moment qu'un tiers du plateau de 400 mètres carrés loués au Fonds européen d'investissement, une filiale de la BEI.
Pour le Fonds, c'est bientôt le grand saut : il va prochainement pouvoir acheter des titres d'Etat sur les marchés financiers, alors que sa mission jusqu'ici se limitait à lever des fonds sur les marchés financiers à la place des pays en difficulté. Créé le 9 mai 2010 par les ministres des finances de la zone euro pour venir en aide à la Grèce, le FESF a déjà réalisé trois emprunts sur les marchés.
Mais les accords du 21 juillet ont conféré à cette entité une autre dimension. Le Fonds devait endosser ses nouveaux habits dès octobre mais l'opération "a pris du retard", indique une source proche du dossier, pour qui l'installation est "une question de semaines".
Reste à décider s'il faut installer dès à présent une véritable salle de marché, comme à la BCE. Ou si, compte tenu de la lourdeur des installations, il faut prendre son temps pour monter en puissance d'ici à juin 2013, date à laquelle l'ESM (European Stability Mechanism), le mécanisme permanent, prendra le relais du FESF. Pour mémoire, il avait fallu deux mois bien pleins pour installer à l'époque la salle de marchés de la BCE.
Car il faut mettre en place des systèmes d'enregistrement des opérations de marché, un back-office, des plates-formes téléphoniques... Les équipes de M. Regling se sont rendues à plusieurs reprises à la BCE pour "voir la marque du matériel", dit-on en interne.
Actuellement, les opérations de marché du FESF sont réalisées par l'agence de la dette allemande, la Finanzagentur, l'équivalent allemand de l'Agence France Trésor. "Comme on ne sait pas encore ce qu'on aura exactement à faire, on ne veut pas avoir des équipes surdimensionnées", indique un proche du dossier.
Car le système d'achat de dette publique sur les marchés sera très différent de celui de la BCE, où les acquisitions se font au fil de l'eau, et s'intensifient dès que les conditions de marché le réclament. En pratique, tous les quinze jours, le directoire de la BCE se fixe un montant indicatif de dette à acheter pour quinze jours, et des orientations sur la composition de ces achats par pays. Tous les jours, en fonction des tensions sur les marchés, la BCE décide ou non d'acquérir des titres, et peut alors ajuster cette enveloppe en fonction des tensions financières.
Le FESF, s'il veut acheter de la dette d'un Etat, devra avoir été sollicité par celui-ci. Pour le moment, aucun Etat ne s'est manifesté. Ensuite, il faudra signer un Memorandum of Understanding (MoU), un accord écrit lui donnant mandat. Mais il faudra également définir si les titres achetés pourront être revendus ou bien s'ils seront conservés jusqu'à leur échéance - sachant que cette dernière option grèvera considérablement les moyens financiers du Fonds.
La BCE devrait apporter au FESF une forme de soutien opérationnel. Car c'est à elle que reviendra la lourde tâche d'alerter la Commission européenne et le Fonds sur le fait que le marché de la dette de tel ou tel pays est perturbé.
En attendant, le FESF continue ses opérations habituelles. En préparation d'une prochaine levée de fonds sur les marchés financiers, prévue en novembre, M. Regling doit rencontrer les investisseurs chinois, ce vendredi, puis les Japonais durant le week-end.

0 commenti:

Posta un commento

 
Design by Free WordPress Themes | Bloggerized by Lasantha - Premium Blogger Themes | Affiliate Network Reviews